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DMAV : opération à cœur ouvert

Zwei Männer stehen draußen vor einer Steinmauer, umgeben von Gras, und lächeln in die Kamera. Der Mann links trägt ein dunkelblaues Hemd und weiße Hosen und hält ein Schild mit einem schwarzen Löwen-Emblem. Der Mann rechts trägt Blazer, helles Hemd und graue Hosen.

Pascal Megert, directeur de l'Office de l'information géographique d'Appenzell Rhodes-Intérieures (à gauche sur la photo) et Christian Grütter de swisstopo (à droite) travaillent ensemble à l'introduction et à la mise en œuvre de DMAV dans les cantons pilotes et finalement dans toute la Suisse.

Ein alter, brüchiger Meilenstein steht auf einer grünen Wiese; seine Oberfläche ist verwittert und von mehreren Rissen durchzogen. Darin sind eingeritzte Buchstaben und Zahlen zu erkennen. Hinter dem Stein wachsen Gras, im Hintergrund stehen Bäume.

La mensuration officielle s'étend du tracé historique des frontières aux modèles de données modernes. En haut : borne historique du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures.

Carte cadastrale d’un quartier montrant une rivière bleue traversant des parcelles grises; une parcelle centrale est rouge et une autre est cyan, entourant des bâtiments environnants.

rmDATA Geomatik ou anciennement rmDATA GeoMapper est l'un des logiciels qui a été testé en tant qu'outil de production lors de la phase pilote.

La Mensuration Officielle Suisse s'apprête à franchir une étape importante : l'introduction du nouveau modèle de données DMAV

Le nouveau modèle de données de la mensuration officielle (DMAV) simplifie les structures, améliore la qualité des données et crée de nouvelles possibilités d'utilisation. Au lieu de nombreux modèles cantonaux, il n'y en aura plus qu'un seul à l'avenir. Huit cantons ont testé le modèle en cours d'exploitation - dont Appenzell Rhodes-Intérieures (AI) avec rmDATA Geomatik.

Dans l'interview de GeoNews avec Christian Grütter (Office fédéral de topographie swisstopo) et Pascal Megert (Office de l'information géographique en AI), nous tirons un bilan, parlons des expériences et mettons en lumière les chances et les défis pour l'avenir.


Sur la motivation et les objectifs

GeoNews : Monsieur Grütter, quelle est votre tâche en tant que chef de projet et géomètre cantonal lors de l'introduction du DMAV pour tous les pilotes participants ?
Christian Grütter : Je dirige le projet DMAV chez swisstopo pour la conception et l'introduction du nouveau modèle de géodonnées. Parallèlement, je suis géomètre cantonal en Appenzell Rhodes-Intérieures, où je suis responsable de l'introduction du DMAV.
 

En quoi le DMAV se distingue-t-il des modèles de données utilisés jusqu'à présent dans la mensuration officielle ?
Christian Grütter : Les principales nouveautés sont la suppression des extensions cantonales, l'intégration de géodonnées externes, l'historisation des géodonnées ainsi que la possibilité de représenter les règles de saisie directement dans le modèle.

Pourquoi l'introduction d'un nouveau modèle de données a-t-elle été organisée via une exploitation pilote ?
Christian Grütter : Les données de la MO sont des géodonnées de référence et constituent le fondement de nombreuses autres géodonnées de base. L'introduction du nouveau modèle modifie en profondeur les processus et les systèmes des communes, des cantons et de la Confédération. Il était donc impératif de procéder par étapes.
L'exploitation pilote devait permettre de déceler à temps les maladies d'enfance et d'assurer le transfert de connaissances des cantons pilotes vers les autres cantons, afin que ces derniers puissent profiter des expériences faites lors de leur conversion.

Concernant la phase pilote

Monsieur Megert : En tant que responsable de l'Office de l'information géographique dans le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures, vous étiez directement chargé de la vérification des données dans votre canton et avez eu des échanges intensifs avec le géomètre de mise à jour Raphael Breu de Hersche Ingenieure AG. Comment s'est déroulée la collaboration ?
Pascal Megert : Nous entretenons depuis des années des contacts étroits et confiants avec notre géomètre conservateur. Cette collaboration contribue largement à la qualité élevée de la MO dans notre canton. Le passage au DMAV est prévisible et il était naturel pour nous de l'aborder suffisamment tôt et de l'accompagner sur le plan technique.

Notre géomètre suiveur, Raphael Breu, ayant exprimé l'intention de changer de logiciel de MO pour rmDATA, il était d'autant plus important d'établir un bon contact avec le fabricant.

Comment voyez-vous la collaboration avec Christian Grütter en tant que chef de projet chez swisstopo ?
Pascal Megert : Très positive. Grâce à sa double casquette de chef de projet et de géomètre cantonal, la communication a été directe et simple. J'ai pu me concentrer sur mes compétences en matière de géoinformation et de gestion des données. Mon expérience avec les données du modèle précédent a été très utile.

Monsieur Grütter, racontez-nous comment s'est déroulée la phase pilote dans la pratique. Y a-t-il eu des points d'achoppement ?
Christian Grütter : La dépendance vis-à-vis de tiers a été un défi. Le changement des systèmes AV a pris plus de retard que prévu, ce qui a nécessité un calendrier plus flexible et une prolongation de la phase pilote.

Néanmoins, le service spécialisé de la Confédération a demandé aux cantons pilotes des rapports intermédiaires pour le 30 juin 2025. Ceux-ci montrent que : La phase pilote n'a pas toujours été optimale, mais le modèle est jugé réaliste et réalisable. Les cantons et les fabricants de logiciels sont motivés pour introduire DMAV et ont fourni de précieuses indications pour la mise en œuvre à l'échelle nationale.

Concernant les résultats

Monsieur Grütter, quels sont pour vous les plus grands succès de la phase pilote ?
Christian Grütter : Ce qui est particulièrement réjouissant, c'est la motivation des cantons pilotes à tester DMAV 1.0 en profondeur et le fait qu'il y ait des cantons comme Appenzell Rhodes-Intérieures ou Fribourg qui souhaitent passer le plus rapidement possible de la phase pilote à la phase de production.

Monsieur Megert, vous examinez les données de la MO et le résultat de rmDATA Geomatik, le logiciel qui a été utilisé dans le canton pilote AI. Avec quels outils travaillez-vous ?
Pascal Megert : Les données sont exportées en XML selon un modèle de transfert standardisé. Les définitions sont décrites dans Interlis, ce qui garantit des structures uniformes et facilite le contrôle. Nous utilisons différents outils open source, des logiciels SIG et des outils ETL pour vérifier les données de manière exhaustive.

Pouvez-vous nous donner des exemples où DMAV a concrètement amélioré la qualité des données ou l'efficacité des processus de contrôle dans le canton ?
Pascal Megert : Le passage d'Interlis1 à Interlis2 a déjà permis de réaliser de grands gains d'efficacité. Grâce aux fonctions de contrôle étendues, nous pouvons garantir une qualité de données encore plus élevée. DMAV est donc une étape centrale vers l'avenir numérique de la mensuration officielle. Sans DMAV, un jumeau numérique de la Suisse ne serait guère envisageable. Enfin, en tant que jeu de géodonnées de référence le plus important, la mensuration officielle apporte une contribution essentielle à la garantie de la propriété foncière.

Quels sont les défis auxquels vous avez été confrontés durant le projet ?
Christian Grütter : La communication avec de nombreuses parties prenantes a été exigeante. De plus, il a fallu trouver des solutions pour les extensions cantonales afin de les transférer dans DMAV 1.0 ou d'y renoncer. La mise en œuvre technique a également été complexe, car différentes organisations sont impliquées avec des attentes différentes.

Regard vers l'avant

Quelles sont les prochaines étapes après la phase pilote, quelle est la suite des événements ?
Pascal Megert : Tout d'abord, les bases juridiques doivent être adaptées ou créées et approuvées par les organes compétents. Dans le même temps, nous réglons les questions en suspens et élaborons un concept avec un calendrier pour l'introduction prévue en 2026.

Quand prévoyez-vous l'introduction généralisée du DMAV ?
Christian Grütter : Le législateur a fixé la date butoir au 31 décembre 2027.

Comment voyez-vous l'utilité à long terme de DMAV pour l'administration, l'économie et la société ?
Christian Grütter : DMAV doit devenir un élément central des systèmes d'information de l'administration, de l'économie et de la société. Par exemple, les bâtiments saisis par la mensuration officielle doivent devenir partie intégrante du géorépertoire "bâtiment officiel suisse" et être ainsi disponibles pour les systèmes d'information des assurances, des banques, etc.

Si vous tirez un bilan de la phase pilote, quel est pour vous le principal enseignement ?
Christian Grütter : Avec le DMAV version 1.0, nous opérons au cœur ouvert de la mensuration officielle et de tout un écosystème. Chaque étape doit être réalisée avec soin et de manière durable. Il s'avère qu'une introduction en plusieurs petites étapes est la bonne voie.

Comment jugez-vous cette phase, Monsieur Megert ?
Pascal Megert : De tels projets sont exigeants et nécessitent une étroite collaboration entre toutes les parties concernées. Une communication ouverte et en temps réel est décisive. Il reste encore beaucoup à faire, mais je suis satisfait de l'état d'avancement et je me réjouis de l'introduction de DMAV dans notre canton.

Merci beaucoup pour cet entretien !


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